le mur #01

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Cette initiative est née d'une rencontre de jeunes artistes locaux dont la vision et l'expression artistiques diffèrent par leur personnalité et par leur créativité sans cesse renouvelée.Ils se démarquent, avec cette même volonté de construire, d'échanger leur regard sur l'Art, et de marquer leur passage d'une trace indélébile : une pensée ou une critique. C'est plus qu'une création, il s'agit d'une réflexion. Pour certains elle prendra forme avec des mots, pour d'autres elle se révèlera par l'image, où s'entremèleront des identités et des cultures.

Parti d'une volonté commune de construire un échange culturel entre diverses racines (les leurs et les nôtres), cela prend aujourd'hui la forme d'un fanzine. C'est un clin d'oeil qui stimulera sans doute d'autres créations et réflexions.

Il a suffit au départ de l'engagement d'une jeune artiste, Manoela Afonso, pour la mise en place de ce fanzine, suivie de deux autres piliers : Rafaela Asmar et Armando Coelho. Nous les remercions pour leur contribution si personnelle, car rien ne serait sans leur enthousiasme, leur investissement, et leur énergie artistique.

L'Alliance Française de Goiânia, lieu d'échanges culturels d'ici et d'ailleurs, se propose d'écouter et d'encourager ces jeunes artistes dans leur action.

C'est ainsi qu'est né ce premier numéro.

De ce petit fanzine, de la taille d'une main, nous nous dirigeons déjà vers une autre oeuvre. C'est fois, il s'agira d'une intervention artistique de la taille d'un mur.

Un mur, qu'on ne voyait presque plus. Invisible, oublié … et pourtant là, il attendait qu'on le remarque et qu'on lui redécouvre un charme.

Pour cette “intervention” quatre artistes sont invités à laisser libre court à leur imagination : Manoela, Armando, Rildo et Sam ; redonnant ainsi vie à notre mur, leur mur.

Ce mur d'expression pour des artistes locaux, et d'autres parties du Brésil, et nous espérons plus tard des artistes français. L'Alliance Française de Goiânia souhaite transformer ce mur en véritable pont d'échanges culturels.

Amina Mazouza

Goiânia, dezembro de 2006